Message de JM Governatori du 27 Aout 2015
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Message de JM Governatori du 27 Aout 2015
Paris, le 27 août 2015
LA GRECE ET LES MIGRANTS NOUS PARLENT
Vous avez prêté 100 000 euros à des amis que vous pensiez solvables et honnêtes, vous vous apercevez que ce n'est pas le cas (la Grèce avait présenté des comptes truqués pour être admise dans la zone Euro). Cette somme est importante pour vous et votre débiteur, vous acceptez d'annuler le tiers de sa dette et vous lui reprêtez l'équivalent pour qu'il ne fasse pas faillite et puisse vous rembourser un jour ! Cela est l'histoire de la dette de la Grèce à l'égard de ses créanciers. Et Tsipras a fait un référendum pour savoir si le peuple veut rembourser. Autrement dit, la famille s’est réuni et comme les créanciers exigent le paiement, on pousse le cynisme jusqu'à dire que lesdits créanciers ne respectent pas la démocratie ! Les créanciers en question s’étaient condamnés eux-mêmes en offrant finalement 300 milliards d'euros à un pays dont la moitié de l'économie est souterraine. Ils ont remis ça pour acheter du temps. Il faut savoir que si non remboursement il y a, c'est le contribuable européen qui paiera (50 milliards pour la France). Il faut savoir aussi que la BCE continue d'alimenter chaque jour les banques grecques, que depuis des années la Grèce rembourse avec les prêts qu'on lui consent.
Il est clair que l'austérité est pénible pour la partie du peuple grec concernée mais l’histoire de ce pays est décidée par des dirigeants démocratiquement élus. En Grèce comme ailleurs, le productivisme, le machinisme à outrance, la politique de la maladie, l'obsession de la consommation ont créé ce désastre, mais plus significatif là-bas, car l'irresponsabilité y est encore plus prononcée.
Les Grecs doivent retrouver leur paysannerie, reruraliser tout le pays pour généraliser les auto-productions vivrières, choisir la frugalité heureuse, des monnaies locales complémentaires à l'euro (s'ils quittent l'Euro, leur nouvelle monnaie sera une proie facile pour les marchés, l'inflation règnera et les pauvres seront plus pauvres), et apprendre à coopérer entre eux.
Le problème des migrants est du même acabit : nous avons pillé leurs pays, détruits leurs agricultures, les solutions sont les mêmes.
Soit on les aide pour les mettre en place, soit ce sera le malheur pour eux et nous.
Jean Marc Governatori
Co Secrétaire National
LA GRECE ET LES MIGRANTS NOUS PARLENT
Vous avez prêté 100 000 euros à des amis que vous pensiez solvables et honnêtes, vous vous apercevez que ce n'est pas le cas (la Grèce avait présenté des comptes truqués pour être admise dans la zone Euro). Cette somme est importante pour vous et votre débiteur, vous acceptez d'annuler le tiers de sa dette et vous lui reprêtez l'équivalent pour qu'il ne fasse pas faillite et puisse vous rembourser un jour ! Cela est l'histoire de la dette de la Grèce à l'égard de ses créanciers. Et Tsipras a fait un référendum pour savoir si le peuple veut rembourser. Autrement dit, la famille s’est réuni et comme les créanciers exigent le paiement, on pousse le cynisme jusqu'à dire que lesdits créanciers ne respectent pas la démocratie ! Les créanciers en question s’étaient condamnés eux-mêmes en offrant finalement 300 milliards d'euros à un pays dont la moitié de l'économie est souterraine. Ils ont remis ça pour acheter du temps. Il faut savoir que si non remboursement il y a, c'est le contribuable européen qui paiera (50 milliards pour la France). Il faut savoir aussi que la BCE continue d'alimenter chaque jour les banques grecques, que depuis des années la Grèce rembourse avec les prêts qu'on lui consent.
Il est clair que l'austérité est pénible pour la partie du peuple grec concernée mais l’histoire de ce pays est décidée par des dirigeants démocratiquement élus. En Grèce comme ailleurs, le productivisme, le machinisme à outrance, la politique de la maladie, l'obsession de la consommation ont créé ce désastre, mais plus significatif là-bas, car l'irresponsabilité y est encore plus prononcée.
Les Grecs doivent retrouver leur paysannerie, reruraliser tout le pays pour généraliser les auto-productions vivrières, choisir la frugalité heureuse, des monnaies locales complémentaires à l'euro (s'ils quittent l'Euro, leur nouvelle monnaie sera une proie facile pour les marchés, l'inflation règnera et les pauvres seront plus pauvres), et apprendre à coopérer entre eux.
Le problème des migrants est du même acabit : nous avons pillé leurs pays, détruits leurs agricultures, les solutions sont les mêmes.
Soit on les aide pour les mettre en place, soit ce sera le malheur pour eux et nous.
Jean Marc Governatori
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